Jowan Baile [FICHE TERMINÉE]

Confidences

Souvenirs

IRL

Titre Histoire

J’ai toujours été un soldat et ce, du plus loin dont je me souvienne. J’Ai voué toute ma vie à l’art du combat et à la protection de Ste. Ellanthia. Pour moi, la protection de cette ville comptait plus que ma famille et que ma vie personnelle. J’étais un soldat, un excellent soldat même. L’un des meilleurs sans vouloir me vanter. Pourquoi? Parce que j’étais intelligent, vif, stratégique et surtout, je n’avais pas peur de mourir. Rien ne me faisait peur. Au fil des semaines et des années, mon talent et ma bravoure a su être remarqué par mes collègues, mes supérieurs et tout le peuple. On voyait en moi l’un des plus brillants et des plus prometteurs combattants. Une fière relève! Aujourd’hui, je me rends compte à quel point j’ai été orgueilleux et arrogant. J’avais une famille, mais elle me freinait. Ma femme me disait de m’occuper plus de ma fille, mais je ne voulais pas. C’était une fille et elle pratiquait la magie. Comment un guerrier et une noble femme pouvait engendrer un être aussi complexe? En plus, elle ne me ressemblait en rien, je ne me voyais pas du tout en elle. Elle était pour moi une inconnue que je ne voulais pas apprendre à connaitre, malgré toutes les supplications de mon épouse. De toute façon, je n’avais pas le temps de jouer à la poupée ou de jouer au père de famille compréhensif et aimant, j’avais une guerre à préparer, je me devais d’être au mieux de ma force. Après tout, la guerre était ma vie, toute ma vie.

Au combat, je me servais de toutes les armes que je trouvais. Mon propre père m’avait toujours répété qu’un bon soldat pouvait manier n’importe quelle arme. Bien sûr, je suis meilleur avec ma propre épée ou mon arc, mais je n’ais pas à rougir de mes autres habiletés. Ma vivacité, mon courage et mon ardeur au combat ajouté à mes faits d’armes me firent monter en grade à une vitesse vertigineuse pour un jeune combattant. À mon plus grand étonnement, on me confia le poste de Capitaine de la garde ailée lorsque j’eus seulement 24 ans. Un grand honneur pour un guerrier aussi jeune. C’était un immense honneur pour moi et pour ne pas décevoir les espérances que tout le monde avait en moi, je me suis mit à travailler plus fort. M’entrainer plus, aiguiser encore plus mes 5 sens, entrainer mes hommes à être plus vaillant et à oublier la peur. Ma vie n’était qu’entrainement et l’entrainement était toute ma vie. Les nombreuses victoires que mes hommes et moi récoltèrent montrèrent le résultat de ces interminables et souffrantes heures de travail acharnés. Mes patrons étaient fiers de moi et moi, je faisais honneur à ma famille. Tellement honneur que je ne put être là lorsque ma femme me demanda sur son lit de mort. J’étais trop occupé à me battre contre les ennemis de mon peuple. Bien sûr, cela me fit quelque chose de savoir que ma femme m’avait appelé tout le temps de sa longue agonie, mais qu’aurais-je pu faire de plus? Je ne pouvais rien faire pour la sauver. Je crois qu’à cette époque, je n’avais pas conscience de ce qui était réellement important dans la vie. À partir de cet instant, je ne remis plus souvent les pieds chez moi. Pour y voir qui? Une gamine qui ne m’aimait pas vraiment et à laquelle je n’avais jamais vraiment réussit à m’attacher? J’ai redoublé d’ardeur dans mon poste. J’étais le capitaine sur qui tout le monde pouvait compter.

Pourtant, l'empire connu une longue période de paix. Beaucoup trop longue pour moi qui ne vivait que pour la guerre. C'est snas doute pour cette raison que j'ai passé tout mon temps dans les salles d'armes ou à me porter volontaire pour des missions de contrôle. Je ne pouvait respirer sans mon épée et ce sens de l'aventure qui m'était si vivifiant!La paix m'ennuyait. Est-ce mal souhaiter un peu de guerre dans ce monde? Je crois que j'aurais du faire attention à mes désir, car les Dieux m'ont entendues et exaucés...d'une manière que je n'aurais jamais pu soupçonner; Ils m'ont fait découvrir par moi même la traitrise du clergé.

je dois avouer que j’ai été complètement détruit de voir à quel point cette justice que je défendais si chèrement était détruite par les hommes mêmes que j’idolâtrais et que j’admirais. Comment avais-je ne pas voir que l’injustice et la violence régnait de plus en plus chaque jour, mené par l’Archevêque. Je me suis alors retrouvé face à moi-même, désabusé.

Ma fille m’avait été arrachée par ceux que j’aidais, l’injustice régnait en roi, de même que la violence. C’est alors que je pris en compte tout ce que j’avais raté. Ma femme était morte, ma fille m’avait été arrachée et ne me connaissait pas, j’avais aidée à créer l’injustice au nom d’une croix qui fait sa loi sanguinaire! La rage m’envahit. La rage et un sentiment d’avoir besoin de liberté afin de combattre, mais pour MES convictions cette fois-ci. J’ai alors fait irruption directement dans le conseil et j’ai expliqué mon ressentiment face à cette justice dont je ne reconnaissais plus l’autorité. Plus je parlais, plus je devenais hargneux. Je fini par jurer de faire cesser toute cette mascarade. Je fus alors appelé traitre et fut face à l’arrestation. Par chance pour moi, Talaith Kerwin, l’archimage de l’Académie m’aida à m’enfuir. Ensemble, nous avons rassemblés des hommes et des femmes qui pensaient comme nous et nous avons établie une sorte de quartier général dans les grottes. Ils n'étaient pas pleinnement des rebelles, mais au fil des nouvelles apportés par nos espions, ils prirent carrément notre partie. Jamais nous aurions pu survivre sans l'aide de ceux qui murmurait tout bas contre l'empire. Ce sont eux qui nous permirent de fuir sans ce faire repérer. Au fil du temps, nous avons réussit à rassembler une troupe de personne qui avait soif de redonner à notre monde une justice. Conjointement chef de la révolte, nous nous faisons appelé les Renégats; titre que je porte aujourd’hui avec une fierté évidente.

Nous volons les riches, les traquons et les embusquons afin de leur dérobés leur or. Pourquoi? Pour pouvoir payer les membres de la guilde des voleurs. Étrangement, c’est en eux que j’ai confiance pour flouer le clergé. Ils savent tellement de chose impossible à savoir. Ironique, non? L’argent que nous volons aux riches servira à anéantir leurs leaders et leur politique. Je suis l’un des chefs des Renégats et j’en suis fier. Encore plus que lorsque j’étais capitaine. Pourquoi? Parce qu’aujourd’hui je sens tout au fond de moi, dans mes trippes, dans mon cœurs, dans mon sang et dans mes veines que je fais la bonne chose. La chose pour laquelle je suis né.