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| | | Arhan Caelim |  |
| | | Auteur | Message |
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Arhan Caelim
✞. Age : 31
✞. Avatar : Craig Horner
✞. Crédit : Comet & Senoukhet
✞. Parchemins : 2
✞. Age du Personnage : 23 ans.
✞. Groupe : Guilde des Voleurs.
|  Sujet: Arhan Caelim  Lun 15 Oct - 2:26 | |
| Arhan Caelim |
✞. Age: 23 ans.
✞. Groupe: Guilde des Voleurs.
✞. Métier: Membre de la Guilde des Voleurs et binôme d'Eirlys Galven.
✞. Équipement:
- Collier en ficelle arborant une dent de galopin.
- Tenue complète en cuir souple sous une cape à capuche noire.
- Deux dagues dissimulées au niveau des bottes.
- Une épée longue à une main rangée dans son fourreau attaché au baudrier ainsi qu'une épée courte dissimulée dans son dos à l'aide de la cape.
- Cinq couteaux de lancers rangés dans leurs étuis accrochés au ceinturon.
- Une Plume.
✞. Caractère: Si l'on devait ma poser la question, je dirais que je suis une personne mature bien que cela soit probablement et même très fortement lié au fait de mon vécu douleureux. La vie ne m'a pas souri et je ne peux laisser place à un comportement enfantin.
Je sais également me montrer tolérant, il y a certaines choses que je peux pardonner, d'autres pas.
J'aime aussi la compétition, avoir un rival me pousse à donner le meilleur de moi-même. Si je dois faire une chose, je suis déterminé et n'aurait que ce seul et unique objectif en tête et je ne reculerais devant rien. Affronter de réels défis me poussant à ma limite et en sortir victorieux me procure un plaisir certain et chanceux comme je suis, dans ce monde où je vis, les défis ne manquent pas.
Je me qualifierais aussi de protecteur, je me montre distant, froid et hostile mais si l'on arrive à gagner mon respect ainsi que mon amitié, je ferais tout pour protéger ce lien. Malgré son caractère enfantin qui me pousse souvent à prendre des mesures préventives, Eirlys est comme une petite soeur à mes yeux, nul ni personne ne pourra l'approcher avec l'intention de la nuire tant que je serais dans les parages et autant vous dire que je me tiendrais à ses côtés jusqu'à qu'elle en décide autrement. Si toutefois, par un malheureux coup du destin je devais faillir à la protection d'Eirlys, je ne sais pas ce que j'adviendrais...
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Confidences ✞. Tu sais te battre ?
Je suis bien assez compétent pour sortir Eirlys et moi-même de toute situation dangereuse. Tant que je serais capable de la protéger, mes qualités guerrières à leur niveaux actuels me conviendront.
✞. Avec quelles armes ?
J'excelle dans le lancer de couteaux, capable d'atteindre ma cible avec une précision parfaite sur une distance de quinze mètres.
Je suis habile dans le maniement des dagues, qu'il s'agisse de les utiliser dans un affrontement direct ou bien lorsqu'il faut assassiner une cible dans la discrétion la plus totale. Je peux aussi utiliser tout type d'arme, que ce soit un espadon, un arc ou une rapière. Cependant, j'ai toujours eu du mal à maîtriser les lances.
Je dirais que là où réside mon plus grand point fort est que je suis ambidextre, je peux me battre avec deux épées longues avec une vélocité équitablement alliée à une férocité que rare peuvent se vanter, toutefois j'utilise le plus souvent ma combinaison constituée d'une épée longue et d'une épée courte, question de discrétion car se balader avec deux épées longues attirent trop l'attention des yeux alentours.
✞. Tu as bien quelques talents cachés ?
Je maîtrise une forme particulière de communication, les sifflements. Disposant d'une ouïe supérieure à la normale, je peux entendre d'innombrables sons inaudibles pour les personnes normales. Usant de cet avantage, je transmet des directives tout comme j'en reçois à mon équipière Eirlys.
Je suis aussi, comme je l'ai précédemment mentionné, complètement ambidextre. Mes deux bras sont en parfaite synchronisation l'un avec l'autre.
✞. De quoi es-tu le plus fier ?
D'Eirlys. Avoir été pris sous la tutelle de nos anciens maîtres à ses côtés fut pour moi la plus grande chance qu'il m'ait été donné. Être son équipier est ma plus grande fierté et elle est ma plus grande force, celle qui me pousse à me battre et à donner le meilleur de moi-même sous n'importe quelle condition.
✞. Si tu avais une revendication à faire, ce serait...
Si quelqu'un ose toucher à Eirlys, que ce soit de près ou de loin, je conseille à cette personne de creuser dans l'instant qui suit sa tombe et de faire sa lettre d'adieux destinée à ses proches. Cela fera gagner du temps à tout le monde car dès lors, son arrêt de mort aura été signé.
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Souvenirs Une grande majorité de la Guilde s’est réunie en ce jour dans l’antichambre où sommeille le Codex. Le tribunal au complet se tient à côté de l’autel, me jaugeant d’un œil sévère. Accompagné de mes maîtres, je m’avance jusqu’au pied des marches. D’une main réconfortante sur mon épaule, ils m’encouragent à affronter le Conseil. Reculant d’un pas, ils me laissaient seul face à mon destin :
- Apprenti. Tes maîtres ont jugé ta formation achevée. Ils te croient digne d’accéder au rang de voleur. Es-tu de cet avis ?
- Je n'ai aucune réponse à donner. S'ils placent leurs espoirs en moi, c'est que je suis digne à leurs yeux de recevoir cet honneur. S'ils ne me pensaient pas apte à m'adapter au style de vie auquel nous soumet le Codex, c'est que je ne le suis pas.
Cela m'honore qu'ils m'en croient digne et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour ne pas trahir leur confiance et ainsi montrer et mettre à exécution tous les éléments qu'ils m'ont fourni lors de mon enseignement.
- Qu’as-tu appris durant ta formation ?
- J'ai appris force et discrétion. Comment me mêler à la foule, me rendre invisible aux yeux de tous. Je sais frapper dans l'obscurité sans que personne n'en soit témoin. Je sais me battre avec hargne et férocité mais la dissimulation reste mon arme la plus efficace.
- Quel prix es-tu aujourd’hui prêt à payer pour conserver ta liberté ?
Ma liberté réside avec Eirlys. Sa liberté est la mienne. Tant qu'elle détiendra ma liberté avec elle, je suis prêt à payer n'importe quel prix. Je suis son binôme, son partenaire, son équipier, son frère de coeur et de sang. Je suis elle, elle est moi. Nous ne sommes qu'un.
- A quelles fins utiliseras-tu l’Art de la plume, notre héritage de Neirin Tariec ?
- A des fins qui serviront notre cause. A la fin qui ramènera le peuple à retrouver sa liberté, libérés du joug de l'Empire et de l'Eglise.
- Que feras-tu lorsque l’adversaire te seras supérieur en force ou en nombre ?
- Je ne reculerais devant rien et je triompherais de mon ennemi, qui qu'il soit et peu importe leur nombre. Si je dois y laisser ma vie au nom de la Guilde ou de ma coéquipière, je le ferais avec un sourire aux lèvres.
- Seras-tu prêt à éduquer et instruire un premier apprenti lorsque le moment seras venu, comme l’ont fait tes maîtres pour toi ?
- Si je trouve en cet enfant un grand potentiel, je tâcherais au mieux de mes compétences de le former. Je saurais me montrer à la hauteur afin de dispenser le même enseignement que mes maîtres l'ont auparavant fait avec moi.
- Comment choisiras-tu cet apprenti ?
- Je l'observerais lors de ses moments où il est le plus vulnérable, assistant aussi bien à ses défaites qu'à ses victoires. Je le mettrais à rude épreuve. S'il se montre habile au point de survivre à mes tests, je le prendrais sous mon aile.
- Jures-tu de respecter le Tribunal de la Guilde, d’œuvrer en son nom, de la protéger en toute circonstance, laissant la flamme de Neirin Tariec notre fondateur brûler en toi ?
- Je le jure, sur ma liberté et ma vie.
- Bien. Le Tribunal va délibérer.
Quelques minutes de chuchotement s’entament. Dans la salle, chacun débat avec son voisin. Vais-je être reçu ou non ? Finalement, l’un des membres du quatuor m’annonce le verdict :
- Apprenti, aujourd’hui tu rejoins la Guilde des Voleurs. Porte ce flambeau avec humilité, comme tes maîtres l’ont fait avant toi.
Mes maîtres me félicitent. Mon tuteur et moi gravissons les marches jusqu’à l’autel. D’un air nostalgique il cherche sa page. La page où il a signé le Codex, sous la signature de son propre maître et de leurs prédécesseurs… Il me tend une plume et me fait un signe de tête :
Sifflement des lames résonnant dans la forteresse teintée d'écarlate
Sous la lumière de la Lune, une troupe aux pas silencieux
Depuis les ombres de l'infini, une victoire assurée
A travers le temps à l'espace, libérés du joug de l'oppresseur
Arhan Caelim
Le sourire radieux je compare nos deux signatures. Les quatre membres du Tribunal approuvent mon geste. Me voilà officiellement devenu un voleur.
IRL |
✞. Pseudo/Prénom: Valkenhayn, Faylen / Dan.
✞. Age: 19 ans.
✞. Présence: 7j/7
✞. Où as-tu connu le forum ? Par l'intermédiaire d'Eirlys Galven.
✞. Quelque chose à ajouter? Euh... BOUH ! HAHA ! T'as eu peur hein ?... (-__-)'
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Dernière édition par Arhan Caelim le Mer 17 Oct - 1:27, édité 2 fois | |
| | | | Arhan Caelim
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| | Sujet: Re: Arhan Caelim Lun 15 Oct - 2:35 | |
|  Une nouvelle lumière. Sous ce ciel où ne se profilait aucun nuage à l'horizon, un petit garçon se tenait là, allongé de tout son corps sur le toit d'une des innombrables maisons décrépites qui avaient planté leurs racines dans la basse ville de Sainte Elllanthia. Si quelqu'un venait à l'apercevoir, cette personne se dirait que le jeune homme était sans aucun doute un orphelin qui devait, comme chaque jour, dormir à la belle étoile. Toutefois elle penserait également qu'il serait en train de dormir car il était allongé là, les bras derrière sa tête afin de simuler un oreiller, les yeux clos. C'était une des nombreuses habitudes qu'Arhan avait prises après avoir passé une journée mouvementée. Seul moment de la journée où le calme battait son plein, seul endroit de la ville où il se sentait rassuré et en paix avec lui-même. Il s'allongeait et écoutait chaque son provenant de n'importe quelle direction alentour. Là était son don mais également sa malédiction car doté là d'une ouïe supérieure à la normale, il était également atteint de myopie, terme inventé par les thaumaturges qu'il avait entendu dans une discussion entre deux nobles. Sa vision se révélait floutée s'il désirait regarder au loin bien qu'il voyait très bien lorsque l'objet, la personne ou l'environnement ne se trouvait pas bien loin de sa personne et malgré cela, ses yeux s'adaptaient mieux que quiconque dans la pure pénombre. On dira seulement que la lumière ne se révélait pas être sa plus précieuse alliée et qu'il trouvait bien plus de réconfort dans l'obscurité, se sentant en sécurité dans les endroits sombres. Il maudissait les flammes encastrées dans ces lanternes qui éclairaient la ville bien qu'il admettait que cela donnait à la ville une apparence sublime de nuit.
Les flammes... S'il y avait bien quelque chose qu'il haïssait par dessus-tout, c'était le feu. Cette chaleur brûlante, ce crépitement qui venait perturber chaque séance d'écoute de Sainte Ellanthia qu'il s'offrait et surtout cette capacité destructrice et mortelle qu'il possédait. Il ouvrit les yeux et jeta un œil aux alentours afin de déterminer si quelqu'un l'avait repéré sur ce toit ou non. Ses yeux se rivèrent sur une torche fixée au mur par une équerre de métal et finirent par se perdre dans les flammes qui y dansaient. Un sentiment monta en lui et son sang bouillonnait. Perdu dans ses pensées, il se remémora un visage... Puis un cri. Un hurlement de douleur à consonance féminine. Arhan ferma les yeux et s'en alla aussitôt vers une destination précise, un endroit qu'il considérait comme son foyer. Son repaire secret dont l'emplacement n'était connu que de quatre personnes : Lui-même, ses deux mentors et... Elle.
En se frayant un chemin à travers la ville plutôt animée pour une heure aussi tardive, il observa les gens qui parlaient et riaient tous ensemble. Il y avait cet ivrogne qui comme à son habitude se trouvait affalé à même le sol près de l'entrée d'une taverne bien connue de la basse ville ; cette femme réputée pour son tempérament ardent qui balançait les affaires de son mari par la fenêtre du premier étage de leur domicile, jurant et pleurant à la fois, ce qui offrait un spectacle hideux défigurant son joli visage ; un vieillard dont on n'avait nul besoin de s'en approcher pour comprendre que son dernier bain remontait à plusieurs semaines. Toutes ces personnes qui semblent vivre dans une routine incassable et qui pourtant vivaient joyeusement avec le sourire aux lèvres le lendemain. Malgré toutes ces bavures, elles vivaient quand même dans la plus prestigieuse des villes et que ce soit dans la basse ville ou la haute ville, elles étaient conscientes de leur chance respective et faisaient avec.
Arhan continua sa percée dans les profondeurs de la basse ville, évitant tout contact physique avec les passants en se mouvant avec une grâce féline subtilisant au passage quelques bourses dont le poids variait, certaines plus lourdes que d'autres.
Quelques minutes passèrent et il atteignit sa destination, dégageant les branches des buissons qui servaient de camouflage au repaire, il entra à l'intérieur et ouvrit la porte en bois sombre qu'il avait fabriquée lui-même, comme tout l'intérieur avec l'aide de son équipière de fortune. Il s'empressa de rejoindre son lit et s'y jeta. Il ferma les yeux et bientôt le sommeil s'empara de lui.
Une cascade de cheveux bruns éclatants qui semblaient réfléchir le soleil. La jeune femme fit volte-face et lui adressa un sourire radieux qui réussissait à chaque coup à le mettre à l'aise. Ses yeux étaient de la même couleur que ceux d'Arhan : gris verdâtres. Les lèvres de l'inconnue bougèrent.
- Mon cher frère, si tu ne te dépêches pas plus que ça, toutes les offres promotionnelles du marché fileront avant même qu'on puisse poser nos yeux dessus et tu n'auras de ce fait aucune bouchée de ce plat dont tu raffoles tant !
- Il faut me le dire plus tôt car cela change toute la donne ! Hâtons-nous ! lança-t-il à sa sœur avec un sourire aux lèvres.
Arhan passa devant sa sœur et celle-ci fit en guise de réponse une moue boudeuse et s'empressa de rattraper son frère. Le ciel était d'un bleu azur si pur que l'on pouvait se retrouver là, à le fixer pendant d'innombrables minutes. Les quelques nuages qui se trouvaient là-haut ne montraient aucun signe d'hostilité pluvieuse. C'était une belle journée comme une autre, il était heureux, il vivait avec sa sœur et se contentait de ce qu'il avait. Arhan n'a jamais connu ses parents et elle ne lui avait jamais dit ce qui s'était réellement passé, il savait seulement qu'ils étaient morts lors d'une excursion au-delà de la Muraille d'Opale mais Arhan n'était pas dupe, il savait que la vérité en était toute autre mais cela ne le dérangeait pas. Tous deux, ils déambulèrent dans les rues de la basse ville et regardèrent ce que l'armée de stands avait à offrir, les prix étaient parfois si exorbitants qu'ils n'y réfléchissaient pas à deux fois avant de prendre la poudre d'escampette. Les heures passèrent et la nuit allait tomber, les faibles rayons de lumière qui persistaient encore offraient un coucher de soleil des plus magnifiques.
- Ilyana, je commence vraiment à avoir faim. On devrait rentrer avant que la nuit ne tombe complètement.
- Tu as raison, rentrons.
S'ils avaient passé une journée exténuante, ils s'empressèrent quand même de rentrer à leur domicile familial qui a réussi à éviter la vente aux enchères grâce au dur labeur de sa sœur. Ils étaient aussi hâtifs non pas parce qu'ils avaient faim mais bien parce que la basse ville était connue pour devenir dangereuse une fois que l'obscurité régnait.
Cette vie leur convenait, ils ne pouvaient s'offrir bien des luxures mais ils se contentaient de ce qu'ils avaient et être ensemble sous le même toit en famille était pour eux le plus important. Tout se passait bien, Ilyana travaillait comme pêcheuse et comme à son habitude elle se rendait sur son lieu de travail tôt le matin afin de disposer les poissons capturés par ses collègues sur les stands de vente qui se situaient sur les quais de la ville. Parfois, elle était obligée d'aller sillonner les mers pour remplacer des pêcheurs absents ou inaptes à occuper leur poste. Son patron était bien au courant de l'existence d'Arhan et c'était pour cette raison qu'il faisait en sorte qu'elle aille le moins possible à la mer.
Arhan, lui, suivait des cours dispensés par des mères de famille dans une demeure à la basse ville. Si tout semblait sourire pour eux, cela ne dura pas éternellement.
Un jour d'orage, une dispute éclata. Son patron voulait l'envoyer sur un bateau pour plus ou moins une semaine entière. Ilyana s'était révoltée à cette nouvelle et lui envoya un espadon dans la tête. Elle perdit son travail et des rumeurs circulèrent peu après faisant état d'une soi-disant relation entre Ilyana et son ancien employeur pourtant marié.
La femme du patron des quais, en apprenant cette nouvelle ne fit que répandre encore plus la rumeur et peu ne s'en fallut pour qu'Ilyana se retrouva désertée de tous ses amis. Une époque bien sombre commença à se profiler à l'horizon... Puis vint la Guerre de Pouvoir.
Ilyana n'avait eu d'autre choix que de vendre son corps, allant jusqu'à se dépraver pour ramener de l'argent au domicile familial. Arhan était forcément au courant du fait que certains habitants parlaient sur son dos et celui de sa sœur. Bien qu'il y voyait rouge, il ne pouvait rien faire car il avait promis à sa sœur de ne jamais se battre pour cette raison. Son cœur se serrait à chaque fois qu'il voyait un homme quitter le seuil de sa porte.
Ilyana savait que les hommes la regardaient avec des yeux pervers et ce depuis longtemps, elle utilisa donc cet avantage qu'était son physique jalousé par toutes les femmes de la basse ville. Arhan se mit également à voler et si au début il se faisait prendre la main au sac, il avait rapidement acquis des capacités hors normes en termes de vol à la tire. Son ouïe lui permettait de jauger le contenu d'une bourse rien qu'en entendant les pièces s'entrechoquant à chaque pas qu'un passant effectuait. Il souhaitait mettre fin à cette vie que menait sa sœur et prendre soin d'elle comme elle l'avait fait auparavant pour lui.
Toutefois, ni Arhan ni Ilyana ne se doutaient de ce qui allait se passer...
Plusieurs femmes s'étaient liguées contre sa sœur et la dénoncèrent comme étant une mage de sang usant de sa magie pour s'accaparer l'argent qu'elle gagnait. Ces harpies étaient bien entendus les femmes des clients qui venaient la voir.
Tout se déroula tellement vite qu'Arhan en était déboussolé.
Il se retrouva à genoux, devant un bûcher dont les flammes atteignirent deux mètres de hauteur. Des hommes le retenant par les bras, les larmes coulant à flots le long de ses joues rouges de rage. Un cri perçant la nuit. Celui de sa sœur.
Le matin s'était levé et il ne restait plus qu'un tas de cendres. Ilyana n'était plus et Arhan avait était mort avec elle cette nuit-là. Les jours passèrent et il traînait les pieds dans les ruelles tel un mort, il marchait les yeux vides comme s'il avait perdu son âme.
La Guerre de Pouvoir était loin d'être terminée, les soldats se déplaçaient en groupe et ignoraient le jeune garçon. Des ricanements se firent entendre.
- Regarde, c'est le frère de cette garce qu'on a dénoncée.
Arhan s'arrêta de marcher, les yeux toujours fixés au sol. Ses yeux devinrent humides, il serra ses deux poings puis ni une, ni deux, il se jeta tel un loup sanguinaire sur la femme qui avait ouvert la bouche et la roua de coups tant et si bien qu'elle n'était même plus reconnaissable, quelques dents s'étaient envolés par-ci par-là et le visage ensanglanté, elle pleura de tout son être et implora pitié. Des hommes étaient venus le séparer de sa proie et ils le rouèrent à son tour de coups. Quelques semaines plus tard, des femmes avaient disparus mystérieusement. Leurs corps avaient été retrouvés, certaines étaient dans un tel état que leurs maris recrachèrent du plus profond de leur estomac ce qu'ils avaient ingurgités quelques heures plus tôt. Des signes de torture étaient apparents. Bien entendu, les suspicions se tournèrent très rapidement sur Arhan mais aucun témoin, aucune preuve ne pouvait être utilisée à son encontre. Des mois passèrent qui devinrent des années. Le souvenir des hurlements qu'avait poussés sa sœur étaient ancrés en lui. Il voyait toujours son visage quand il fermait les yeux, son sourire... Son visage que les flammes étaient en train de ravager.
Il se réveilla en sursaut. Le corps en sueur dans le lit de son repaire. Il tourna les yeux et aperçut une chevelure blonde. La fille le regardait d'un air inquiet.
- Est-ce que tu te sens bien ? Tu semblais être en train de faire un cauchemar.
- Oui tout va bien, merci de t'être inquiétée. répondit-il en lui adressant un sourire.
Cette fille s'appelait Eirlys. Eirlys Galven. Elle était son équipière. Tous deux s'étaient rencontrés pour la première fois lorsqu'un beau jour ou plutôt pas si beau que ça lorsqu'il s'était attaqué tout seul à une troupe de soldats recherchant les mages de sang. Ils étaient en train de ricaner et se vantaient de leurs prouesses. Ils venaient de capturer une femme et la faisaient brûler devant une foule de spectateurs qui n'avaient même pas le courage de montrer ne serait-ce qu'un signe de dégoût. Repensant à sa sœur, la rage et la haine l'avaient animé et il s'était rué sur eux mais du fait qu'il était à l'époque encore qu'un petit garçon, il fut rapidement maîtrisé et c'est là qu'était entrée en jeu Eirlys, tentant de le sauver, lui. Un parfait inconnu risiblement de même âge. Beaucoup de choses se passèrent et ils devinrent amis, lui, Eirlys et Cylviel, le frère de cette dernière qui malgré tous les moments qu'ils passaient ensemble, ne semblait pas s'attacher à Arhan. Au début, cela le dérangeait et il avait tout fait pour que Cylviel l'accepte dans son cœur. Il avait enfin trouvé des gens qui s'intéressaient et s'attachaient à lui mais en réalité, seule Eirlys semblait s'inquiéter de son sort.
Très vite, Cylviel quitta le groupe et ce ne fut plus qu'Arhan et Eirlys. Ils devinrent un duo craint et redouté pour leurs compétences de vol à la tire. Elle était ses yeux et sa voix, préférant laisser le charme féminin agir tandis que lui était ses oreilles et son bras armé.
Ils avaient développé ensemble une forme de communication se basant sur des sifflements particuliers, du fait de son ouïe il pouvait déceler des signaux là où les personnes normales ne le pouvaient. Ils parvinrent à coordonner le tout si bien qu'ils pouvaient se parler uniquement par le biais des sifflements ce qui contribua davantage à renforcer ce lien si précieux qui les unissait. Il n'avait jamais su pourquoi elle l'avait aidé ce jour-là mais il se sentait redevable envers elle. Eirlys arrivait à lui redonner la joie de vivre. Elle lui rappelait tellement Ilyana que cela en était troublant par moments.
Ils se firent repérés quelques temps plus tard par un duo de maîtres voleurs appartenant à la Guilde des Voleurs. Ils les avaient mis à rude épreuve et les deux jeunes inséparables en étaient sortis en piteux état. Cependant, ils leur avaient fait une offre surprenante : la possibilité de rejoindre les rangs de la Guilde des Voleurs . Cette nuit-là fut la seule nuit où il fut autorisé à dormir sous le toit des Galven, son père ne supportant guère la présence d'Arhan aux côtés de sa fille. Cette nuit fut de bon conseil et Arhan réalisa pour la première fois son impuissance totale, il s'en voulait de n'avoir pas pu mieux protéger sa sœur de cœur. Ils décidèrent, Eirlys et lui, d'accepter l'offre de leurs maîtres et ainsi commença leur rude formation.
Kallan et Alyn les prirent ainsi tous deux sous leur tutelle et ce pendant quatre années consécutives. Leur enseignement prit fin lorsqu'Arhan et Eirlys signèrent le Codex. Leurs maîtres leur avaient appris tout ce qu'ils pouvaient et le duo était devenu invincible, invisible et... meurtrier. Leurs qualités guerrières étaient dignes de louanges, leur discrétion était à un tel niveau qu'ils semblaient invisibles aux yeux de tous.
Avec le pouvoir de la Plume légué par Neirin Tariec, les possibilités qui s'offraient à eux étaient infinies. Ils pouvaient échapper à toute situation dangereuse et même les prévenir grâce au Don d'Eirlys. Elle avait la capacité de déceler la magie chez les êtres vivants.
Toujours unis, ils arpentèrent les rues et effectuèrent une multitude de missions tout aussi variées les unes que les autres pour la Guilde des Voleurs. Ils étaient inséparables, instoppables. Marchant côte à côte avec elle, Arhan leva le pied et fit un pas vers une destinée dont il ne se serait jamais douté les surprises qui l'attendaient.
Le vent caressa leurs joues. Il leva les yeux au ciel et la nuit menaçait de prendre le contrôle des cieux en remplaçant sa couleur pour l'instant écarlate. L'obscurité allait bientôt s'emparer de Sainte Ellanthia. Il jeta un regard à Eirlys qui le regardait avec un sourire en coin.
Il esquissa, à son tour, un sourire. | |
| | | | Eirlys Galven
✞. Avatar : Tabrett Bethell
✞. Crédit : Shiya
✞. Parchemins : 11
✞. Age du Personnage : 22 ans
✞. Groupe : Voleuse
| | Sujet: Re: Arhan Caelim Mer 17 Oct - 20:08 | |
| Ah mon (ex) meilleur ennemi! Bienvenue bienvenue! =D
Ta fiche est parfaite, c'est exactement comme ça que je le voyais. Il n'y a qu'un détail dans l'histoire que je n'imaginais pas comme ça, mais c'est même mieux que ce à quoi je pensais. Bref t'es toujours aussi doué pour jouer et comprendre mes PV ^^
Je suis vraiment ravie de t'accueillir sur Ionelia. Vivement qu'on rp ensemble tous les deux. Ça va être le grand chamboulement de jouer des "frères" ;D | |
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| | Sujet: Re: Arhan Caelim | |
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| | | | | | Arhan Caelim | |
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